Architecture contemporaine de Lot-et-Garonne

Panorama 20e & 21e siècles - Lot-et-Garonne

Fiche

Reconversion d’un hôtel des années 30

Equipement culturel et touristique

Commune

Marmande (47200)

Adresse

92 Boulevard Meyniel

Maître(s) d'œuvre

Brunerie et Irissou

Maître d'ouvrage

privé

Année de livraison

2011

Période de réalisation

Depuis 2000

Surface

596 m2

Coût

658 656 € HT

Distinctions

Palmarès 2012 de l’architecture et de l’aménagement de Lot-et-Garonne – Lauréat Equipement culturel et touristique 

En centre-ville de Marmande, l’immeuble fait l’angle entre l’avenue du Général Leclerc et le boulevard Meynel. © CAUE 47

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L’ancien Hôtel de Paris est caractérisé par sa silhouette en forme de paquebot © CAUE 47

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Des menuiseries fines du XXème siècle se référant aux ateliers d’artistes, ont remplacé les anciennes fenêtres © CAUE 47

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L’espace d’exposition de la galerie développe une promenade, sur les trois niveaux de l’édifice ponctuée de cabinets de curiosité © CAUE 47

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Plan de coupe du bâtiment © CAUE 47

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Plan du rez-de-chaussée du bâtiment dans sa version galerie © CAUE 47

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L’intérêt du projet réside dans la mise en œuvre de deux principes : la reconversion et la réversibilité. La reconversion d’un hôtel, resté vacant durant plusieurs années, en galerie d’art  a permis de préserver ce patrimoine, témoignage de l’architecture des années 30. La réversibilité du lieu a été programmée par les maîtres d’œuvre et d’ouvrage, le cas échéant la galerie peut changer de destination et se transformer en logements.  

En savoir +

L’ancien Hôtel de Paris en centre-ville de Marmande est positionné à l’angle d’une avenue et d’un boulevard. Sa réhabilitation, après plusieurs années de vacance, et son changement de destination, la galerie d’art Egrégore s’y est installée de 2012 à 2017, ont nécessité de nombreux travaux. 

Une maison à étages, contiguë à l’hôtel, avait déjà été transformée en galerie d’art il y a quelques années. Deux connexions ont été percées, en rez-de-chaussée et au premier niveau, afin de rassembler l’immeuble de l’hôtel et l’ancienne maison et de créer une seule galerie. Les salles d’exposition s’étirent sur trois niveaux et dessinent un cheminement ponctué de cabinets de curiosité. Ces petites pièces sont issues du cloisonnement datant de l’époque de l’hôtel. À l’extrémité sud/ouest, les planchers des étages ont été supprimés pour créer un espace en triple hauteur. Un jeu de mezzanines est instauré multipliant les points de vue sur les œuvres exposées. Des menuiseries fines du XXème siècle se référant aux ateliers d’artistes, ont remplacé les anciennes fenêtres. Deux logements en duplex, destinés à accueillir des artistes, ont été aménagés au deuxième niveau. L’accès aux logements, côté ouest, est indépendant de la galerie et conserve la configuration de l’ancienne entrée de service de l’hôtel. 

L’espace d’exposition a été conçu par les architectes pour être, s’il y a lieu transformé en sept logements. La galerie d’art  Egrégore a fermé en 2017, ce projet a impulsé le recyclage du bâtiment, qui attend désormais  une nouvelle vie.